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Le mois ghibli

  • Les studios Ghibli, quelques généralités...

    Commençons les festivités en resituant un peu l'oeuvre des studios Ghibli et leur histoire. Je crois que le mieux est encore de mettre un lien vers l'article wikipédia qui est étonament court :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ghibli

    Je suis pas vache, je vous fait un petit résumé totalement subjectif. On apprend que les studios ont officielement vu le jour en 1985 mais que l'équipe était déjà fonctionelle dès 1983 pour la création de "Nausicaa". Ce qui est beaucoup moins glamour c'est que Disney-Buena Vista a obtenu les droits de diffusion des films en 1996 (d'où le prix scandaleux des DVD).

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    Le nom des studios est, comme les gens les plus cultivés d'entre nous le savaient déjà (pas moi donc...), tiré de l'italien et désigne un vent chaud du Sahara. Concernant la filmographie  si j'ai bien compté ils en sont à 17 films. Je viens de réaliser qu'ils avaient aussi réalisé le cultissime "Mes voisins les Yamada" ce qui les fait encore monter dans mon estime. Bon en ce qui me concerne j'en ai vu pas mal mais visiblement pas tous, car certains sont vraiment très durs à dénicher en dehors de l'archipel nippone. Je vous parlerai que de ceux que je peux visionner histoire de pas raconter trop de bétises quand même. Ha oui j'ai oublié le dvd contenant "Totoro", "Pompoko" and "Whisper of the heart" à la Réunion donc les articles les concernant seront assez superflus, en attendant d'être complétés quand je remettrais la main dessus.

     

    Alors au menu je vous propose de déguster:

    -Nausicaa du Pays du vent (1984) (Kaze no Tani no Naushika)

    -Le chateau dans le ciel (1986) (Tenku no shino Laputa)

    -Kiki la petite sorcière (1989) (Majo no takkyubin)

    -Souvenir goutte à goutte (1991) (Omohide Poro Poro)

    -Porco Rosso (1992) (Kurenai no buta)

    -Je peux entendre l'océan (1993, anglais: Ocean Waves) (Umi ga kikoeru)

    -Princesse Mononoke (1997) (Mononoke no Hime)

    -Le voyage de Chihiro (2001) (je préfére le titre anglais "Spirited away") (Sen to Chihiro no kamikakushi (ouf!) )

    -Le royaume des chats (2002) (Neko no ongaeshi)

    -Le chateau ambulant (2004) (Hauru no Ugoku Shiro)

     

    On va pas alourdir la note davantage je vous ferais un résumé et mon classement personnel (dont tout le monde se fout je sais) dans une note de conclusion. Donc voilà j'espère pouvoir tout traiter dans le temps imparti, sachant qu'il me reste deux exams, mon départ à préparer et que mon anniversaire aura lieu dans l'intervalle. Vous l'aurez compris j'essaye de trouver des excuse si jamais je venais à me défiler. ^^

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    PS: Deux films sont en prévision pour cette année 2006. "Le jour où j'ai cultivé une étoile" de Ai Kagawa, j'ai pas plus d'infos désolé. Mais aussi et cela semble plus alléchant "Monomon l'araignée d'eau" de Hayao Miyazaki-sama! Bon je trouve que le titre fait un peu Pokemon enfin je fais confiance au réalisateur. Il semblerait que ce soit un court métrage diffusé au musée Ghibli, donc pour trouver une image je peux toujours me brosser! :( (finlement en fouinant je vous ai trouvé ça:)

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    PS2: quand on tappe Ghibli dans un moteur de recherche d'images on trouve plein d'images de Maserati. Je sais vous vous en cognez totalement. ^^

    PS3: J'ai rajouté un documentaire sur les studios ghibli et leur naissance que j'ai déniché sur dailymotion.

     

  • Nausicaaaaa!!

    Oui désolé du retard tout ça, entre la flemme et la difficulté de synthétiser ce qui est dit dans ce film... J'en suis un peu trop gaga et du coup j'ai eu du mal à faire une critique à peu près objective.

    medium_nausicaaaa.jpgToute épopée telle qu'elle soit se doit d'avoir un commencement bien défini. Dans le cas des aventures de Miyazaki et du studio Ghibli ce film fait office de genèse. Une grande partie des thèmes développés plus en avant par la suite se trouvent déjà dans ce long métrage, sous un aspect plus ou moins protéiforme. Nausicaa c'est un peu la mère de toutes les héroines Ghibli: aussi belle et intrépide que Mononoke, encore plus tendre que Chiita (toute allusion au chimpanzé...etc), et tout aussi têtue que Sophie! Vous le devinez il s'agit vraisemblablement de l'égérie de Hayao Miyazaki, et il est dur de lui trouver de défauts flagrants. L'amour de son créateur transcende l'image et donne à Nausicaa son charme si particulier. Comment ne pas se laisser envouter par elle, elle qui apparait telle une déesse venue sauver notre monde de merde?? Bon ok parlons du film, de l'histoire et de ce genre de détails futils.

     

    Dans un futur difficilement situable l'espèce humaine se retrouve menacée et en est réduit à quelques royaumes éparses, pour la plupart sur le déclin. Le "Wasteland", sorte d'enfer constitué de spores toxiques, dévore toujours plus de territoire, réduisant d'autant les chances de survie de l'Homo Sapiens Sapions. Les garants de la sécurité de cette nemesis de l'humanité se trouvent être des insectes géants de toute sortes, sous les ordres de cloportes gigantesques appelés Ohmus. En dépit de ce contexte peu propice, la vallée du vent, petit hameau bercé par les vents marins, parvient envers et contre tout à prospérer. Leur secret semble résider dans une vie simple en communauté basée sur le respect envers la nature et les insectes qui en échange les épargnent... Le nom de la vallée vient des puissant alizées qui, grâce à des moulins géants, maintiennent les spores méphitiques du Wasteland à distance.

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    C'est dans ce bled somme toute un peu paumé que vit la princesse Nausicaa, jeune fille de 16 ans bien sous tout rapport, qui chevauche les cieux sur son planeur telle un ange. Elle s'avère plutôt casse-cou et curieuse, mais cela lui permet d'avoir une connaissance assez étendue des dangers du Wasteland. La vie s'écoule donc de façon relativement paisible jusqu'au jour où un avion s'écrase dans la vallée sous les assauts repétés des insectes. Sa cargaison est assez spéciale dans la mesure où il s'agit d'un géant de feu, un de ceux supposés avoir brûlé le monde pendant 7 jours! S'ensuivent une série d'événements tragiques qui vont mener la vallée au bord de la destruction... Arrêtons nous là pour ne pas gâcher le scénario.^^

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    Petit détail en passant, ce film est sponsorisé par le WWF ce qui en dit beaucoup sur les intentions des réalisateurs. Au niveau des critiques adressées par cette oeuvre on retrouve les thèmes classiques de la guerre, de la pollution, d'un retour à une vie plus saine et au respect de la nature et de tous les êtres vivants. Le royaume de Torumekia par exemple possède une imposante force militaire mais s'avère malgré tout impuissant face aux insectes. La solution optée par cet empire est le recours à ce fameux géant de feu issu des entrailles de la terre. Pas besoin d'avoir fait normal sup pour réaliser qu'il symbolise la course aux armements et l'arme nucléaire en particulier, ce qui pour un Japonais constitue le péché ultime...enfin surtout pour Miyazaki. Ce recours à la violence est assimilé à l'Etat, et imputé à une peur irrationnelle due à une méconnaissance des mécanismes qui régissent le Wasteland.

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    En effet, on apprendra plus tard que le Wasteland est né d'un sol pollué qui lui donne sa nature toxique. Les plantes en elles même ne sont pas nocives. Encore plus important cet enfer est en réalité un mécanisme d'assainissement de la planète: les arbres se sacrifient et en mourrant donnent naissance à un sol purifié. Les insectes n'ont pas de volonté expansionistes, ils veulent simplement protéger ce processus. Seule la bêtise humaine conduit à l'expansion du Wasteland: en recourant à la force ils s'exposent à une riposte des insectes qui en mourrant répandent d'avantage de spores!

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    La vallée du vent pour sa part est la solution proposée par Miyazaki face aux problèmes de pollution: le retour à une vie en communauté à dominante rurale. Bon là de Fourrier à Serge Latouche en passant par beaucoup d'autres on retrouve une partie des idées de la décroissance...Vous connaissez sans doute, on ne va donc pas épiloguer ici. Là où je suis un peu moins emballé c'est la nature féodale de la chose. Mais Miyazaki ne discrédite pas les autres alternatives: l'essentiel est de trouver le bon équilibre avec la nature, un échange mutuel qui conduit à une sorte de symbiose.

     

    Quand à Nausicaa on peut aisément lui prêter un caractère messianique. Face à la connerie de l'Homme, il faut bien quelqun à même de les éclairer, et d'endurer toutes les souffrances qu'impliquent un pardon de la nature... Sans gâcher la fin ça rappelle quand même vachement un certain épisode avec un charpentier amateur de croix. A ceci près que Nausicaa est bien plus sexy! ^^ Comme je l'ai dit elle n'a pas beaucoup de défauts, même s'il tente de lui donner un caractère plus humain lorsqu'elle tue sur le coup de la colère. Ceci mis à part, sa seule arme reste encore sa détermination et son amour de la vie, agrémenté d'un brin d'astuce. Tout le monde succombe à son charme tôt ou tard et c'est là sa plus grande force! Je conviens que ce débordement de bons sentiments peut s'avérer un brin excessif pour certains. Qu'importe moi j'aime bien! Et au delà de toutes interprétations extensives, Nausicaa du pays du vent s'avère être une belle histoire offrant un univers original et séduisant.

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    Terminons en insistant à nouveau sur le caractère fondateur de ce long métrage: toutes les bases sont là et son succès permit aux studios Ghibli de voir le jour. On trouvera toujours des gens pour chipoter sur certaines musiques qui ont trop vieilli, la pertience des concepts défendus et les techniques utilisées! Il n'empêche que sans ce film il n'y aurait pas eu de Totoro, de Porco Rosso, de Tombeau des lucioles, de Mononoke... Nous lui devons tout ça et cela lui donne une place spéciale dans mon coeur. De toutes façons Nausicaa c'est la plus belle d'abord! Na! ^^

    (je suis conscient du caractère pathétique que revêt l'affection envers un personnage dessiné! Mais après tout nous ne sommes que de pauvres humains avec nos faiblesses...)

     

    PS: Juste un truc que seul un mec avec l'esprit de travers comme moi a du remarquer. Nausicaa porte une mini jupe: mais pas de petite culotte!! Elle se ballade le cul à l'air la moitié du film!!! Quel bel exemple pour la jeunesse de France...

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  • Auto plagiat!

    En cette période d'exam je n'ai que peu de temps pour mettre à jour le blog. Du coup je fais du recyclage de vieilles notes sur mon espace MSN. Premièrement parce que ce sont les deux seules notes qui n'ont pas un caractère mélo-dramatique sur mon ancien blog. En second lieu parce que j'avais été frustré de ne pas pouvoir insérer d'images dans celles-ci. Et finalement parce que je fais ce que je veux après tout! na!

    Une des deux notes est en plus une bonne introduction pour les mises à jour à venir. J'avais prévu une semaine Ghibli mais ça fait trop de films en trop peu de temps. Du coup afin de se fixer une échéance plus réaliste je déclare ouvert : "LE MOIS GHIBLI". Ca me donnera une bonne raison de les revoir et ça fera des mises à jour à peu de frais.^^

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    PS: la seconde note éclaircit un peu mes délires sur le Durian, ce merveilleux "fruit des dieux"...

    PS2: Oui je vais refaire la mise en page un peu plus tard, avec des images et tout. Un peu de patience que diable!^^

    PS3: Vous trouvez pas que Totoro ressemble à une grosse marmotte?? Ou bien un chat? ... A moins que ce ne soit un lapin!

  • Un peu de féérie dans ce monde de brutes...

     
     
    Bon les délires existentiels ça va 5 minutes, mais ça finit par devenir chiant! J'en conviens... Lorsque j'ai le moral dans la corde de mes savates "deux doigts" (communément appelées tongues, je préfère la version créole perso) y'a un truc qui me remet toujours d'aplomb: matter un film des studios Giblhi!
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    L'avantage d'être expatrié en terres asiatiques c'est que l'on peut trouver toutes sortes de chose sympas et introuvables en France. En l'occurence un coffret DVD comprenant 11 films, oui j'ai bien dit 11 films, Giblhi pour la modique somme de 49 euros! Quand je pense qu'en France rien que pour voir le tombeau des lucioles il faut débourser 22 euros... ça me fait tout chose..je...je... faut que je danse là!!!!.....(*éxécute une chorégraphie façon travelo way sous le regard médusé de son coloc)
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    Bref je vous laisse imaginer le programme, plus de 20h de film en perspective:
    -Nausicaa
    -Le chateau dans le ciel
    -Le tombeau des lucioles(vaut mieux éviter quand on a le cafard sinon on se flingue tellement c'est triste)
    -Mon voisin Totoro
    -La petite sorcière (dont j'ai bouffé le nom)
    -un film que je connais pas et dont le titre est en japonais!
    -pareil...
    -Porco Rosso (le magnifique)
    -Pompoko (une histoire de tanukis, des sortes de ratons laveurs qui se transforme avec leurs testicules...)
    -Encore un film à l'eau de rose sympa sans plus( Concrete road ou dans le genre)
    -Mononoke
    -On your mark
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    Les films sont en VO st anglais, ce qui est selon moi le meilleur moyen de les apprécier étant donné que les doublages français sont souvent à chier!
    Le thème dominant de ces films vous devez sans doute le savoir est le retour à la Nature, à une vie plus simple, c'est une critique de Tokyo et ses excès. Parfois cela peut porter sur des points plus précis (la culture des fleurs pour fabriquer du rouge à lèvres..) comme certains films peuvent aussi s'orienter vers un récit d'introspection. Le but avoué de ces oeuvres est de réinsérer un peu de fantaisie dans un quotidien terne et morne, ancré dans une rationalité morose et le conformisme. Et il faut avouer que c'est plutot réussi, un film de Miyazaki permet de se ressourcer(pour moins cher qu'un voyage) et de reprendre gout à la naiveté de la vie, d'avoir envie d'y croire ne serait-ce qu'un peu. Il y aurait beaucoup à dire sur les idées parfois très simples, voire la tendance à l'idéalisation d'une hypothètique vie proche de la nature... mais en même temps ces films en disent beaucoup tout en restant suffisament vagues ,et parfois subtils, pour laisser la place à l'interprétation.
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    J'apprécie tout particuliérement le travail fait sur les expressions des personnages, et les petits détails qui font que ces dessins débordent de vie. Mine de rien c'est un travail dantesque d'observation de la vie quotidienne qui force le respect. On est loin des images de synthèses de base que je trouve parfois trop froides... et pourtant je suis un fana de jeux vidéos. L'adjectif le plus adapté à ces films est pétillant, ces films sont pétillant de bonne humeur, de vitalité, d'idéalisme ainsi que d'imagination. Prenez un shaker, remuez le tout, versez le dans un verre à cocktail et savourez sans modération bien installé en face de l'écran, mouchoir en papier de secours sous la main!
    Raah je retrouve le sourire moi!!!^^
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