Je viens tout juste de voter pour la candidate PS de la 1ère circonscription de Toulouse, dont je commence déjà à oublier le nom. Evidement je ne sais rien d'elle, elle n'a même pas de site, tu parles d'une candidate sérieuse! Ce désintérêt manifeste pour la campagne législative sur Toulouse n'est certes pas digne d'un étudiant en science politique, mais après tout je m'en fous!

En effet il s'agit juste d'une vaine tentative citoyenne  pour enrayer le tsunami bleu qui s'apprête à déferler sur les 577 sièges de députés. Je crains hélas qu'on n'arrête pas pas une vague en lui lançant des cocos, ou des socialos (ct la vanne du jour!offerte pas nos sponsors.). Et l'inertie de la gauche où quelques pachydermes trop gras se bouffent la trompe pour quelques lopins de terre n'est pas pour me rassurer.

Il subsiste néanmoins un facteur d'incertitude sur l'issue de ce scrutin: l'abstention! J'ai saisi quelques bribes de la conversation entre un journaliste de la Dépêche et un responsable de mon burau de vote. Le chiffre qui a été évoqué fut 31%, j'ignore si c'est la participation ou l'abstention: en tous cas c'est plus significatif que pour la présidentielle.

Reste plus qu'à espérer que les abstentionnistes sont tous des sarkozystes trop occupés à mater téléfoot pour aller voter! Croisons les doigts...

PS: Je suis bien content de voter dans une urne classique pour ma part. Outre les doutes sur le vote électronique, je vois toujours pas à quoi ça sert. Quid du cout de vérification sur ces machines à voter, un bon vieux décompte manuel c'est certes plus long mais je préfére ça. En outre le vote est un construit symbolique depuis 1848, et le résumer à appuyer sur un bouton lui ôte une part du mythe. Voter pour un enjeu critique comme on compare ces prix sur une borne de supermarché: ô que j'ai mal à ma démocratie moi! http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-884860@51-885010,0.html