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Mangas et Anime - Page 2

  • Si vous avez 20 minutes à perdre...

    Depuis que j'intégre des vidéos à mes notes, je réalise qu'il est possible de faire des billets sans trop se fouler!

     

    En cette période post examen on va dire que ce n'est pas le travail qui m'étouffe (déjà qu'en temps normal...) et j'ai donc  loisir à matter tous les anime que je veux. J'ai récemment commencé deux séries qui viennent de débuter: Seirei No Moribito (le gardien de l'esprit sacré ou dans le genre) et le très sanglant Claymore. Pour l'heure il n'y a pas eu suffisament d'épisodes pour donner un avis définitif sur ces animes, mais ça débute plutot bien.  Les scénarios ne sont pas d'une originalité affolante pour le moment, mais les deux séries sont superbement animées et le potentiel est là.

     

    Seirei No Moribito (on va l'appeler SNM hein!) est réalisée par le fameux studio IG (que j'évoquais dans la note précente) et dépeint l'histoire d'une guerrière devant protéger le fils du Mikado (l'empereur) contre des assassins. La petite altesse est en effet possédée par un démon aquatique et, au pays où il ne faut pas perdre la face, son père entend éliminer ce "déshonneur". L'ambiance est très japon médéviale avec un soupçon de magie mais rien de mirobolant pour le moment. Les combats sont vraiment bien animés et l'histoire prend son temps pour se développer. Affaire à suivre donc...

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    Dans un registre beaucoup plus sombre, Claymore met en scène des tueuses de démon elles-mêmes à moitié démonnes. Egalement appellées les sorcières aux yeux d'argent ces chasseuses semblent régentées par une organisation secrète aux règles obscures et très strictes. L'univers est très sombre mais pour l'instant je trouve que les comparaisons avec Berserk sont totalement infondées: le monde de Guts est bien plus torturé. Ca reste cependant un bon divertissement en attendant de voir comment va évoluer l'histoire. Les deux derniers épisodes (7 et 8) en date marquent une montée exponentielle en puissance de certaines claymores, qui je l'espère n'augure pas d'un phénomène DBZ...

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    Voilà c'est tout ce qu'on peut en dire pour le moment. Désolé mais les interprétations tirées par les cheveux ce sera pour plus tard! ^^ Je vous met cependant les premiers épisodes en streaming sur le blog, la suite est consultable sur Dailymotion à raison d'une sortie par semaine les jeudi et vendredi .  Bon visionnage.

     

    Edit: j'ai rajouté cette amv que je trouve plus réussie mais qui avait disparu des plateformes d'échange de vidéo pendant un moment. :)

  • Jin Roh: la brigade des loups

    medium_Jin-Roh-06.jpgDans le milieu de l'animation japonaise, le nom de studio IG est synonyme d'oeuvre de qualité tant dans le rendu de l'animation que sur le plan scénaristique. Jin Roh fut un de leur tout premier long métrage réalisé en 1998. Ce film plus profond qu'il n'y parait conjuge une esthétique froide mais irréprochable et un scénario classique mais bien ficelé, agrementé de superbes musiques, dans un conte pour enfant désabusé et décapant. Qui du petit chaperon rouge ou du loup est le gentil? Lequel a raison? Seul celui avec les plus grandes dents pourra le dire...

     

    Inspiré en partie des oeuvres de Philippe K. Dick, l'action prend place dans un Japon d'après guerre fantasmé mais crédible. La croissance économique a repris à grands coups de pied au cul et Tokyo a été reconstruite à grand train. Mais comme bien souvent les fruits de cette croissance n'ont pas été répartis équitablement. La contestation gronde donc au sein de la population et des groupuscules d'extrême gauche se forment pour mener une véritable guérilla urbaine basée sur la terreur. Face à ces individus peu scrupuleux, la Police conventionnelle ne suffit plus. Une force d'intervention placée sous l'égide d une comission de sécurité voit donc le jour. Cette unité appelée Pozem va dès lors lutter contre la Secte, le groupuscule d'extrême gauche dominant, avec une férocité sans précédent. La division Panzer,  troupe de choc lourdement armée de la Pozem, entame ainsi une oeuvre d'élimination de masse des dissidents, qui en retour ont recours à des méthodes terroristes pour se défendre. Les deux camps amorcent ainsi une spirale de violence et de repression qui ronge le pays de l'intérieur et le mène au bord du chaos.

     

    Le film débute à un moment clé du conflit où la puissance de feu des Panzers a fini par acculer la Secte au bord du gouffre.  Cette dernière en est réduite à se dissimuler lors des manifestations et à transporter des engins explosifs par les égouts via des convoyeurs atypiques: les "petit chaperons rouges", des femmes et des enfants principalement. Au cours d'une de ces opérations à haut risque un "petit chaperon rouge" est intercepté par le soldat Fusé de l'unité Panzer. L'aspect de la fillette perturbe Fusé qui se contente de la fixer tandis qu'elle amorce la bombe et se fait sauter avec tout le quartier.

     

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    Par miracle, et grâce à son équipement, le soldat Fusé survit au drame et se retrouve mis à pied. C'est le début d'une valse de coup bas et d'intrigues entre la police et la Pozem. La puissance de feu démentielle de l'unité Panzer constitue en effet une menace pour la légitimité la Police qui veut se défaire de l'image de boucher collant désormais aux forces de l'ordre. En outre la quasi disparition de la secte remet en cause l'existence même de la Pozem, la relation entre le loup et sa proie étant symbiotique dans un sens. La Brigade des loups, unité mythique de contre espionnage intra service, va donc entrer en jeu pour permettre à l'unite Panzer de continuer son action. Le scandale provoqué par l'hésitation de Fusé ouvre une brèche dans ce conflit que la police va s'efforcer d'exploiter.

     

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    Au coeur de cette tempête un couple hypothétique se forme entre Fusé et la grande soeur du chaperon rouge qui a explosé. Cette rencontre n'est évidemment pas fortuite mais, en dépit de ce cercle de trahisons, on se prend à espérer qu'une étincelle d'humanité fasse jour. La relation entre cette fille qui veut exister dans le coeur de quelqun d'autre, et le super soldat Fusé, qui se retrouve coincé entre son devoir de soldat et des sentiments qu'il ne comprend pas, est à la fois complexe et frustrante. Peut-on parler d'amour? Honnêtement je ne saurais le dire...

     

    Le fil directeur de cette tragédie, au sens propre car les acteurs connaissent déjà le dénouement de cette farce, est l'analogie au conte du petit chaperon rouge. La chaperon rouge est une âme solitaire, en proie à la peur d'être oubliée, qui se jettera sciement dans les crocs du loup afin d'obtenir ne serait-ce qu'un peu de chaleur. Le Loup quand à lui n'est pas l'incarnation du mal asexuée, non définie et sans scrupules que l'on l'imagine classiquement. Le Loup essaye de devenir humain, mais il fait partie d'une meute avec ses propres régles qui ne lui laisse le choix qu'en apparence. 

     

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    D'un point de vue personnel je considère que cette histoire n'a pas de véritable héros, seulement des acteurs engoncés dans un carcan de contraintes, dont ils n'arrivent finalement pas à s'extraire en dépit de leurs sentiments. Un jeu à trois se met ainsi en place entre le loup, le chasseur et le chaperon rouge dont le denouement ne conforte pas la morale. Pour quelqun qui a fait, ou du moins essayé de faire, un peu de sciences sociales ce film est passionant. A partir d'une mauvaise interaction entre un soldat et un opposant, au sens de goffman, le premier aurait effectivement du tirer sur le second, des mécanismes de correction et de luttes de rédéfinition des rapports de force entrent en action. Au final tout le monde joue le rôle que l'on attend de lui malgré les larmes. N'est-ce pas là la quintessence du fait social? Oui c'est cynique! Oui moi aussi je veux croire que l'on puisse y échapper par sa volonté. Mais est-ce la règle ou l'exception?

    Le point de vue désabusé du film est emblématique d'une vague de long métrages japonais dont fait partie par exemple Ghost in the Shell. Le mot d'ordre général  de ces films pourrait se résumer à l'assertion de Georges Abitbol (l'homme le plus classe du monde): Monde de merde! On aime ou on déteste: libre à chacun de se forger sa propre opinion. Jin Roh reste une film d'animation superbe, intrigant et entièrement réalisé à la main (le dernier du genre au Japon). Raison de plus pour le voir.


    jin-roh
    envoyé par onizuka59
     
    PS: Les vidéos intégrées c'est la classe ^^. Enfin si vous pouviez voir le film avant ce serait mieux. Sinon j'ai ajouté quelques AMVs sur mes notes les plus "récentes", c'est à dire depuis Nausicaa. J'en ai profité pour corriger quelques fautes et lourdeurs stylistiques au passage, mais rien de transcendant. ^^
  • La rage au ventre: Berserk le manga maudit

    medium_berserk_1.jpgLe conte de fées à la Miyazaki, le shônen à l'humour gras et le shojo à l'eau de rose ne forment qu'une partie de l'univers manga. Souvent délaissé le genre seinen recèle pourtant des perles souvent incomprises. Berserk en fait sans nul doute partie. Manga à l'univers torturé à souhait il s'avère ultra violent, truffé de scènes malsaines et parfois chaudes. Lecteur prude si la vue de tripes sanguinolentes suspendues dans les airs, de cadavres en décomposition et d'invididus démembrés te révulse : passe ton chemin! "Ce n'est plus un conte pour enfants (...) mais un conte sanglant pour adultes": Guts le héros de cette fresque diabolique ne fait aucun mystère là dessus! Alors si tu n'as pas pris de petit dej' et te sens d'attaque : bienvenue dans le microcosme sombrissime de Berserk...

     

    Au risque de me répéter dans mes mises en garde: oubliez toutes vos conceptions morales, ne jugez pas le manga après un tome mais appréhendez cette histoire dans sa globalité! Guts est un des héros tragiques les plus marquant du monde du manga. Beaucoup de gens y verront un rustre, une véritable machine à tuer avec autant de personnalité qu'un sosie de Sarkozy. Effectivement Guts ressemble à ses débuts à n'importe quel soldat de base, obéissant aux ordres et découpant en rondelles sur demande. Le personnage en lui même ne prend toute sa mesure que lorsqu'on se penche sur la genèse de ce "monstre à visage humain". Oubliez la fantasy idyllique avec le gentil chevalier propre sur lui, blond aux yeux bleus, avec une gentille princesse à sauver qui l'aime comme un fou.

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    Le personnage du chevalier noir qu'incarne Guts est avant tout le produit d'une société de guerre permanente, où l'enfance est bafouée et les plus forts pillent, violent et massacrent à loisir. On peut y voir une parenté avec Ken le survivant (dont je suis pas vraiment fan) mais celle ci montre vite ses limites. Là où Ken le survivant prend place dans un monde post apocalyptique, Berserk prend ses racines dans la guerre et les travers d'une société sur la pente glissante de la décadence. A ce titre au delà du contexte de l'histoire, ce manga est une fresque intemporelle sur l'ignominie de la nature humaine lorsqu'elle est poussée dans ses derniers retranchement en temps de guerre. Les références et valeurs que nous tenons pour acquises apparaissent soudainement obsolètes face à la rudesse de ce monde. Ces même références vont d'ailleurs être renversées par Keitaro Miura: des chevaliers charismatiques et des leaders messianiques il y en aura pendant un temps... mais ce sera simplement pour en montrer la face cachée. Griffith grand seigneur de guerre dissumule sous ses airs angéliques la pire nature qu'il soit et fait montre d'un égoisme sans bornes. Guts cependant le considérera très longtemps comme son seul ami et la troupe du faucon comme sa seule famille: ce qui rendra la trahison ultérieure d'autant plus douloureuse.

     

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    Le cynisme de ce manga est parfois désespérant mais en même temps fascinant. Ca doit sans doute tenir à ma nature profonde cachée de malade mental (mouhahahaha!!). Les questions posées par Berserk sont multiples bien que relativement classiques: la voie du guerrier et les sacrifices qu'elle impose, la soumission ou au contraire la révolte à l'encontre du destin, la frontière entre l'humanité et la monstruosité si tant est qu'il y en aie une... Je ne sais pas par où commencer honnêtement! Moi je vois en Guts l'incarnation de la révolte  dans toute sa dimension chaotique: un gosse sans cesse maltraité par le monde, auquel le droit même de vivre est refusé et qui n'a comme seul appui qu'une épée gigantesque à la mesure de son impuissance. Il se rebelle contre son destin et se taille une voie à la pointe de l'épée à l'aveuglette, et lorsque enfin il trouve l'amour et quelque chose à laquelle il tient, lorsque son "humanité" fait jour, on lui retire tout brusquement! Le héros de ce manga est très fort en apparence, mais en réalité il est faible au plus profond de lui et manque d'assurance. Il souffre terriblement dans sa chair et dans son âme et c'est ce qui le rend si attachant. Guts n'est pas un chevalier, c'est un type comme un autre qui n'a pas eu de pot, à qui on n'a jamais donné d'affection, mais qui a la particularité de ne jamais abandonner quitte à péter les plombs...

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    Raah franchement parler de Berserk n'est pas chose aisée: c'est vraiment le chef d'oeuvre maudit du manga moderne! On peut en hair beaucoup d'aspects et pourtant rester scotché par sa beauté et la richesse de son univers. Son esthétique est malsaine mais tellement réussie à la fois. Son héros est monstrueusement violent tout en restant monstrueusement humain. Quand une oeuvre se joue des limites morales, vous met mal à l'aise tout en gardant un côté artistique et en vous amenant à vous poser autant de questions c'est qu'elle est réussie à mon sens. Mon avis suscitera sans doute la controverse car la violence n'a pas bonne presse de nos jours. Pourtant je vois en cette oeuvre un cri du coeur! Toute ma douleur, mes frustrations et pulsions violentes s'estompent en la lisant. Berserk est réellement atypique et jongle entre plusieurs étiquettes allant du gothique au récit épique. Le lecteur qui lui donnera une chance se retrouvera un peu dans la position de l'elfe Puck: souvent choqué mais en même temps intrigué , et suivra ce héros tout au long de sa descente aux enfers avec l'espoir qu'il trouvera une forme de rédemption, ou pas.  Dans tous les cas c'est à vous de voir. On ne pourra cependant retirer à Berserk le mérite d'avoir bousculé la Fantasy et d'avoir inventé/renouvelé un genre.

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    PS: j'ai mis cet AMV car il est bien réalisé, mais il ne montre qu'un versant de la personalité de Guts. De plus il est réalisé à partir des tomes 17 à 31 et occulte ainsi toute la profondeur du personnage.

  • Le tombeau des lucioles...

    Je suis désolé de ne faire que des notes un peu tristes en ce moment mais ce film me tient vraiment à coeur. L'exercice est perilleux à n'en pas douter et ne constituera en aucun cas un hommage digne de ce chef d'oeuvre d'animation japonaise.

     

    medium_tombeau2.3.jpgJ'ai vu ce film en tout et pour tout trois fois dans ma vie. La première expérience fut dramatique dans la mesure où je n'y étais pas préparé. Ce fut un creve coeur et du haut de mes 15 ans, et 100 kilos de testosterone, je n'ai pu que pleurer comme une madeleine de bout en bout! Quand j'avais vu Ghibli j'avais fait le rapprochement avec Miyazaki et son Totoro, des animations tout en finesse mais emplies de féérie. Hélas l'oeuvre de Isao Takahata est dure, vraiment dure car elle n'oblitère aucun fait, ne fait aucune concession et décrit une réalité extrêment cruelle. Imaginez un conte de fée d'une grande poésie mais où les protagonistes souffrent terriblement, où le Loup prend un visage d'Homme, du nationalisme et de la guerre.

     

    Il ressort de ce long métrage d'animation une émotion très intense qui oscille entre la sympathie envers ces deux gosses, l'horreur, la pitié, le dégoût, la joie ,car il y en a, et une tristesse insondable. Une boule se noue au creux de votre estomac et vous marque à vie. En cela le Tombeau des lucioles est supérieur à tout ce que j'ai pu voir dans les "vrais" films sur la guerre et autres sujets tragiques, mais ô combien classiques. Je peux affirmer sans sourciller qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre en son genre, un film comme on en voit qu'une poignée dans sa vie.

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    On ne nous prend pas par surprise pourtant: dès la première scène on rentre dans le bain et l'on connait le destin douloureux qui attend ses deux gosses. Leurs fantômes nous invitent à découvrir leur histoire tragique mais malheureusement banale: celle de deux orphelins perdus au milieu du brasier et du charnier qu'est devenu Tokyo durant la seconde guerre mondiale. La scène du bombardement n'a rien de spectaculaire mais montre bien l'atrocité de ce genre d'événément. Comment oublier ce prodige d'animation qu'est le visage tétanisé par la peur de la jeune Setsuko? Leur mère meure des suites de graves brûlures et ils sont contraints d'aller chez leur tante. S'ensuit une histoire alternant des moments de bonheur simples, toute l'affection qui existe entre ce frère et sa soeur, et des scènes tragiques ou révoltantes. Le tout s'enchaine tel le scintillement d'une luciole qui vole vers son inexorable fin: la mort.

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    Je me suis surpris à sincèrement en vouloir à certains personnages: comme la tante ,condensé de nationalisme et d'égoisme, qui meriterait une bonne paire de claques, le docteur insensible, le paysan aimable au début mais qui n'hésitera pas à passer à tabac le jeune garçon... Ce film révéle certains des aspects les plus noirs de la nature humaine et certains dialogues sont d'une violence inouie. Face à cela le courage de ce garçon qui ne cherche que le bonheur de sa soeur, qui pleurera pour les deux, lui vaut notre sympathie malgré toutes ses erreurs et ses maladresses. Cet aspect m'avait sans doute le plus marqué en tant que grand frère. Je me suis demandé ce que j'aurais fait vis à vis de mon petit frère dans une telle situation.

     

    Les critiques sont nombreuses mais jamais totalement explicites. Il n'y a pas de parti pris direct, de glorification outrancière ou de misérabilisme débordant; juste la réalité crue d'une guerre et de ses conséquences du point de vue de deux enfants livrés à eux mêmes. Tant de scènes me reviennent, je voudrais tant vous faire une analyse détaillée saupoudrée de concepts pointilleux. Las je n'y arrive pas et quand bien même j'y arriverai , je me dégouterai profondément.

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    C'est vraiment à voir! Ne lisez pas ma critique, ne vous fiez pas à mes idées: regardez le et forgez vous votre propre impression! J'ai pour ma part subit un grand choc au contact de ce film. De ce jour je n'ai plus jamais plus été à même d'apprécier un film de guerre. J'en porte toujours la marque au fond de moi et même après 3 expositions je n'arrive pas à être à l'aise avec ce métrage d'animation: je suis toujours au bord de fondre en larmes! Sans doute suis-je trop con, je sais pas. Après tout ce n'est qu'un dessin animé, mais cette gamine m'est apparue bien plus réaliste et débordante de vie que toutes les actrices, récitant leur rôle par coeur, que j'ai pu voir!

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    En bref au risque de me répéter si vous ne l'avez pas vu jettez vous dessus! Attention cependant à prévoir un stock de mouchoirs et à ne pas inviter des personnes devant qui pleurer s'avérerait compromettant. Pour ceux  qui l'ont vu j'aimerais avoir votre opinion sur le film. Suis-je le seul neuneu à laisser s'échapper toutes les larmes de mon corps??

  • Fumoooo...ffu!

    Lassés par mes notes sur les jeux vidéos? Bon ben varions un peu et parlons de mangas pour une fois!... Comment ça c'est pire??

    Alors voyons un peu avec quoi je vais pouvoir vous bassiner...hmm "Naruto", "FMA", "X", "Akira"... Nan trop connus, plus tard peut être (si vous êtes sages). Je vais plutôt vous faire découvrir une mini série délirante au nom imprononçable: "Full Metal Panic Fumoffu"... On répéte après moi: respirez comme si vous alliez accoucher! Voilà c'est presque ça! ^^

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    Cetikoidonc que ce truc? Hé bien FMF (c'est mieux non?) est une série de 11 minis épisodes comiques dérivée de la série initiale intitulée "Full Metal Panic". L'opus original était stand alone d'une vingtaine d'épisodes mélant combats de Mechs (gros robots pas beaux), filles sexy en tenue de lycéenne et humour: le tout saupoudré de beaucoup de connerie et agrémenté d'un fond sonore assez horrible. Bon ça restait regardable, y'avait même de bons moments, mais selon moi rien d'incontournable.

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    Face à l'énorme succès de la série au pays du soleil levant, les producteurs décident de sortir des épisodes bonus pour patienter entre les deux saisons. Et là la lumière s'éteind dans la salle de direction et les types paniqués se fracassent la caboche contre les murs... Les séquelles de ce facheux incident pour eux, et heureux pour nous, ne se font pas attendre. FMF est un ovni japonais complétement déjanté. Vous détestez la violence gratuite, les allusions sexistes, les militaires, les peluches "kawai" (mignon), les scènes grotesques et l'humour décallé? Hé bien tant pis pour vous! Mwahahaha!!!

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    Bon un peu de sérieux: analysons l'oeuvre de façon scientifique. Un jeune militaire (je pense pas qu'il soit japonais) doit protéger la fille d'un haut responsable politique actuellement au lycée. Pour ce faire il lui faut donc s'infiltrer parmi les lycéens et agir de façon "normale". Mais le pauvre se retrouve face à un problème goffmanien d'interactionisme symbolique! Toutes ses réactions sont absolument décallées et lui valent pas mal d'emmerdes! Fort heureusement le héros est super fort, surequipé en armes en tous genres et absolument imperturbable. A côté de ça la jeune fille en question est du genre survoltée, prête à casser la gueule au premier connard venue, MAIS elle s'avère également super bien foutue.

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    Voilà en fait l'histoire importe peu, vu que ces aventures n'ont tout simplement ni queue ni tête. Le mieux c'est encore de les voir: entre le type qui fait exploser son casier pour vérifier s'il est piégé, les combats délirants et la logique implacable du héros, sans compter les rugbymen pacifistes et les snipers pervers...ont obtient un joyeux bordel! Mais on est plié en deux d'un bout à l'autre. Ce n'est certes pas de l'humour très raffiné mais qu'est que c'est bon! S'il vous prend l'envie d'évacuer la pression et si vous n'êtes pas anti-japoniaiseries (comme disent certains) cette série est pour vous! Bon bien sûr tous les épisodes ne sont pas de qualité égale, néanmoins certaines scènes sont cultissimes.

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    S'il vous faut un exemple pour vous convaincre, j'ai visionné cette série pendant ma semaine d'exam  au bord de l'effondrement psychique. C'était mon anniversaire, j'étais seul et en passe de louper mon année... Hé bien malgré cela j'ai réussi à me marrer en la regardant. Le lendemain j'en riait encore pendant les exams, la tête plus légère j'y suis allé franchement . Hé bien j'ai fini par passer! Donc c'est un excellent anti stress! ^^

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    Ha oui avant de vous libérer de la torture que constitue la lecture de ce pavé , je vais répondre à la question que tout le monde se pose. Mais pourquoi ça s'appelle Fumoffu?? Hélas un "Fumo" sorte de rongeur orange de 3 mètres de haut vient de me braquer son fusil sur la tempe... Il dit que l'armée des "Fumo" ne laissera jamais un étranger divulguer leur secret sur son blog!!! Je crains hélas que vous ne deviez le découvrir par vous même... Quant à moi je vais devoir trouver un moyen de me débarasser de mon encombrant geolier!

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    PS: L'armée des "Fumo" serait proche des loutres jibarenzistes, des marmottes makout, de l'armée du Pouet, et la PRA... Leurs leaders sont plus connus sous les noms de guerre de "Pouetman" et "Chantal Goya"... Et là je dis  ça fout la trouille!!

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    fumoffu amv
    envoyé par Martuscia